GALERIE
TRAVAIL PERSONNEL DE FIN D’ETUDES
RECONVERSION URBAINE DE LA CASERNE HAUDELET A DIJON (21)
Directeur d’études : P. MAILLARD – Second enseignant : S. PARE
Cette intervention sur une caserne de la fin du XIXe siècle répond à un double objectif :
- Tisser des liens avec le tissu urbain existant, par la recomposition d’îlots, la création de rues intégrées au tissu urbain, la création d’un centre d’art contemporain (à l’échelle de la ville) et d’un marché couvert (à l’échelle du quartier). L’aménagement de la parcelle propose une série de séquences urbaines, offrant un parcours aux visages multiples au promeneur : mails, places, squares, expositions, auditorium…
- Etablir une écriture architecturale permettant un dialogue avec le bâti existant, par la mise en place d’une relation cohérente (échelle, matériaux…) entre l’architecture existante et les bâtiments contemporains. Ce dialogue prend plusieurs formes : il est basé sur une relecture de l’existant, mis en perspective par un jeu de confrontations, de juxtapositions, et de fragmentation. Les deux bâtiments nouveaux viennent s’implanter de part et d’autre de la place d’arme. Cette implantation permet de retrouver une échelle d’avenue urbaine, animée de jour comme de nuit.
La programmation permet une utilisation multiple des potentialités de ce site :
- Pavillons « Expositions temporaires – Salles de projection » : ce pavillon se compose de trois blocs abritant des espaces d’exposition. Ces blocs renvoient à l’aménagement intérieur de l’écurie qui les prolonge. Cette fragmentation de l’espace sous une couverture unitaire permet ainsi d’établir un dialogue spatial entre le nouveau bâtiment et l’ancienne écurie : cette halle métallique abrite désormais deux salles de cinéma et une boîte d’exposition photo translucide, telles des machines-outils dans un hangar.
- Pavillon « Auditorium, cyber-café et ateliers d’artiste » : ce pavillon, quant à lui, engage avec l’écurie existante un autre dialogue : il propose une mise en tension de la linéarité de l’écurie (courbe tendue, ouverture des vues), une relecture de la finesse de la charpente en fonte et une réinterprétation de la répétitivité des percements. La mise en place d’écrans translucides permet de recomposer une image virtuelle de l’écurie. Si l’extérieur de celle-ci a été maintenu en état, le volume intérieur de celle-ci est magnifié par le dégagement de la travée centrale en une nef, dans laquelle se profile une mezzanine. Cette mezzanine abrite des caisses métalliques servant de rangement aux ateliers, situés de part et d’autre de la nef.